( « Règlements de comptes à Red Hook » version parisienne) 

Pitch:  Quartier des Halles… Léa,  ex-prostituée, est  victime de racket dans son restaurant. Seulement voilà, Léa n’est pas du tout du genre à se laisser faire. Elle va décider néanmoins de demander  de l’aide à ses vieux amis,  truands à la retraite.

C’est  Toni, un ancien  caïd, qui  avec   six  acolytes va prêter main forte à Léa…

SYNOPSIS

 

Forum des Halles

LEA, 58 ans, est une  ancienne prostituée.

Rangée du trottoir après la mort de son « protecteur », elle a réussi à se recycler en devenant  propriétaire d’un restaurant ainsi que  de deux boutiques, situés tous les trois dans le quartier des Halles à Paris.

Mais  depuis quelque temps on en veut à Léa. On en veut à ses biens.

Notre retraitée du macadam  qui  croyait pourtant à  une  respectabilité  et surtout à être  à l’abri du racket, va voir soudain  ces faveurs voler en éclats.

Alors qui ose  convoiter quelque chose à « Léa l’intouchable » ?

Qui  a osé  chambarder la boutique à fringues de sa fille CHLOË ?

Qui a tenté de mettre le feu au magasin qu’elle loue à ISY le vieux tailleur?

Qui a osé aussi la  chatouiller jusque dans son propre restaurant ?

Qui donc alors?…     C’est lui, c’est ALFONSE, un ancien truand,  qui se sentant  les dents longues, est devenu caïd quand les grands anciens ont pris leur retraite.

Parce que dans le coin  les fast-foods sont en train de remplacer les vieux bistrots et que les   petites échoppes  deviennent magasins de luxe, commerces branchés et boutiques de sexe …bref  de quoi attirer   les requins …  Alfonse,  va alors lâcher ses sbires pour intimider Léa  afin qu’elle lui cède son petit territoire.

Mais  ce n’est pas connaître celle qu’on appelait « Léa la Régul » quand elle tapinait sur les trottoirs de la rue Saint-Denis.

Non, Léa n’est pas du genre à se laisser faire, ni à se laisser piétiner de cette manière là.

Et puis c’est qu’elle connaît des gars Léa…

Il lui reste encore quelques amis à la môme…

Lesquels ?…Mais ceux de la vieille époque pardi ! Ceux du temps où elle arpentait le bitume…

Des anciens du Milieu parisien bien sûr…

Il y a d’abord…

-«TONI le pied noir»(65 ans), un ancien  caïd  et juge de paix respecté. A su s’arrêter avant la dernière donne. Il dirige pépère et depuis un cinéma en banlieue.

-JO « l’artiss »(60 ans),  meilleur pot de  son défunt « Jules». Autrefois une terreur. Devenu depuis sculpteur  de renommée internationale. Il martyrise   de vieilles bagnoles  américaines faisant plus d’oseille que dans le meilleur de ses casses.

-« BIBIL le Kabyle », (55 ans, dit aussi « Le Cabossée » ) ancien champion de boxe qui avait mal tourné. Il a réussi sa réinsertion et  dirige une salle de ce sport depuis sa sortie de taule.

Ils seront rejoints pour leur prêter main forte par :

-« LEE »(25 ans) le colosse noir qui est aux fourneaux dans ses cuisines.

-« LUDO » (70 ans),  ancien légionnaire et baroudeur, père peinard à présent, un habitué de son restaurant, collectionneur d’armes anciennes …et qui en pince  pour Léa.

-« STAN le rocker »(25 ans, dit « Museau de fouine »), un spécialiste du cran d’arrêt et autres techniques vicieuses.

-« LEON »(30 ans) dit « Belle gueule », le fils de Toni. Braqueur idéaliste et champion de tir, qui n’a toujours agi que pour la cause prolétarienne.

Tous vont faire alors coalition contre Alfonse et sa bande.

C’est la mobilisation générale des deux côtés.

Leur cause va être défendue salement, à leur manière, sans retenue ni règles. De part et d’autre, tous les coups sont permis.

Mais quand Alfonse va tenir en otage Chloë la fille de Léa, il va croire imposer sa loi .

Il sera mis en échec au terme d’un règlement de comptes  où chacun   bien-sûr laissera des plumes .

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Notes d’intentions

Dans ce script on retrouvera   l’ histoire des « 7 Samouraïs » de Kurozawa dans  le Paris des années 70, lors du chambardementdes Halles.

Considéré comme le plus célèbre film japonais et l’un des meilleurs films d’action de l’histoire, il a exercé une grandeinfluence sur le cinéma mondial, suscitant alors plusieurs adaptations, dont le western « Les 7 Mercenaires ».

 « Du Rififi au Forum »   pourrait être un film du genre….Où l’on verra, comme dans un certain cinoche, des femmes  au tempérament flamboyant et surtout  des  gangsters en hommes d’honneur possédant  leurs codes et leurs règles. La gâchette facile certes, mais qui savaient encore cultiver le goût du panache et  le style aristo … Leur « Code d’honneur » est ainsi assimilé dans ce script au « Bushido » qui était, lui, le code des Samouraïs au Japon… bien sûr loin de la vision du gang adverse, celui sans scrupules des racketteurs , eux aussi du milieu, mais ayant fait un autre choix, celui de trahir ce « Code d’honneur » du Milieu.

Le sujet …  serait traité aussi  d’une manière épique à la façon des «7 Samouraïs », mélangeant ainsi réalisme, action, humanisme et parfois humour.

Enfin le projet ne devra son succès qu’aux acteurs choisis. Car comme dans  les « 7 Mercenaires » de John Sturges, le  casting et le choix des personnages avaient largement contribué au dynamisme et  à la réputation du film  ……

L’histoire se composera également, comme dans les films cultes de Kurozawa et de Sturges,en 4 parties :

-l’intimidation avant le racket

-le recrutement de la bande autour du héros suivi de leur mobilisation.

-la confrontation entre les 2 clans

-le dénouement

 

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SACD   Rue Ballu