ACTION, GANGSTER/    Quartier de Red Hook à Brooklyn.  LENA, une ex-prostituée, est victime de racket dans son restaurant.
Seulement voilà, Lena n’est pas du tout du genre à se laisser faire. Elle décide néanmoins de demander de l’aide à ses vieux amis, truands à la retraite.

SYNOPSIS
Red Hook (Brooklyn)
LENA, 58 ans, d’origine russe, est une ancienne prostituée.
Rangée du trottoir après la mort de son « protecteur », elle a réussi à se recycler en
devenant propriétaire d’un restaurant ainsi que de deux boutiques, situés tous les trois
dans le quartier de Red Hook à Brooklyn.

Mais depuis quelque temps on en veut à Lena. On en veut à ses biens.
Notre retraitée du macadam, qui croyait pourtant à une respectabilité et surtout être à
l’abri du racket, va voir soudain ces faveurs voler en éclats.

Alors qui ose convoiter quelque chose à Lena ?
Qui a osé chambarder la boutique à fringues de sa fille KATIA ?
Qui a tenté de mettre le feu au magasin qu’elle loue à ISY le vieux tailleur?
Qui a osé aussi la chatouiller jusque dans son propre restaurant ?

Qui ? C’est lui, c’est LI WONG le chinois, homme des « Triades », ancien truand qui écumait déjà à
« Chinatown», et qui, se sentant les dents longues, est devenu caïd quand les aînés et
les grands anciens ont pris leur retraite.

Parce que du côté de chez Lena, les fast-foods sont en train de remplacer les vieux bars
et les petites échoppes deviennent magasins de luxe, commerces branchés et
boutiques de sexe. Bref, de quoi attirer les requins. Li Wong a alors lâché ses sbires
pour intimider Lena afin qu’elle lui cède son petit territoire.

Mais c’est ne pas connaître celle qu’on appelait « Lena la tsarine » quand elle tapinait
sur les trottoirs là-bas, du côté de Manhattan.

Non, Lena n’est pas du genre à se laisser faire, ni à se laisser piétiner de cette manière
là.

Car elle connaît encore des gars Lena.
Il lui reste encore quelques amis à la Lady.
Lesquels ? Mais ceux de l’époque d’avant pardi ! Ceux du temps où elle arpentait le
bitume entre TriBeCa et The Bowery.

Des anciens du Milieu newyorkais bien sûr.
- LUIGI(75 ans), un ancien caïd, maintenant juge de paix respecté.
A su s’arrêter avant la dernière donne. Il dirige pépère et depuis une salle de cinéma
dans le New Jersey.
- JOE(70 ans) The Artist. Autrefois une terreur. Devenu depuis sculpteur de renommée
internationale. Il martyrise de vieilles bagnoles faisant plus d’oseille que dans le meilleur
de ses casses.
- Crazy JACK(65 ans), ancien champion de boxe qui avait mal tourné. Il a réussi sa réinsertion
et dirige une salle de sport depuis sa sortie de taule.
Ils seront alors rejoints pour leur prêter main forte par :
- LEE( 45 ans), le colosse afro-américain qui est aux fourneaux dans ses cuisines.
- STANLEY(75 ans), ancien béret vert du Vietnam, un habitué de son restaurant, collectionneur
d’armes anciennes, et qui en pince pour Lena.
- RICK le rocker(25 ans), un spécialiste du cran d’arrêt et autres techniques vicieuses.
- RAY(35 ans), le fils de Luigi. Braqueur idéaliste et champion de tir, qui n’a toujours agi que
pour la cause des déshérités.
Tous vont faire alors coalition contre Li Wong et sa bande.

C’est la mobilisation générale des deux côtés.
Leur cause va être défendue salement, à leur manière, sans retenue ni règles.
De part et d’autre, tous les coups sont permis.
Mais quand Li Wong va tenir en otage Katia, la fille de Lena, il va croire imposer sa loi.
Il sera mis en échec au terme d’un règlement de comptes, où chacun bien sûr laissera
des plumes.

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Notes d’intentions

Dans ce script on retrouvera  l’ histoire des « 7 Samouraïs » de Kurozawa dans New-York même. Considéré comme le plus célèbre film japonais et aussi l’un des meilleurs films d’action de l’histoire, il a exercé une grande influence sur le cinéma mondial, suscitant  plusieurs adaptations, dont le western « Les 7 Mercenaires ».

« Gunfight at Red Hooks  Discrict »   pourrait être un film du genre….Où l’on verra les femmes  au tempérament flamboyant et surtout  des  gangsters en hommes d’honneur possédant  leurs codes et leurs règles. La gâchette facile certes, mais qui savent encore cultiver le goût du panache et  le style réglo …Leur « Code d’honneur » est ainsi assimilé dans ce script au « Bushido », qui était, lui, celui des Samouraïs au Japon.

Tout cela, bien sûr, loin de la vision du gang adverse, celui sans scrupules des racketteurs , eux aussi du milieu, mais ayant fait un autre choix, celui de trahir ce « Code d’honneur » du Milieu.

Le scénario ayant été écrit initialement en français, situant l’action en plein Paris, la traduction en anglais pour  porter cette action à New-York, ne devra pas se mettre systématiquement au service du texte original, c’est-à-dire  éviter surtout le mot à mot. Le traducteur devra établir une connivence avec le script original et surtout trouver dans les dialogues le jargon assez particulier des quartiers new-yorkais.

Le sujet …  pourra être traité aussi  d’une manière épique à la façon des «7 Samouraïs », mélangeant ainsi réalisme, action,humanisme et parfois humour.

Enfin le projet ne devra son succès qu’aux acteurs choisis. Car comme dans  les « 7 Mercenaires » de John Sturges, le  casting et le choix des personnages avaient largement contribué au dynamisme et  à la réputation du film.

…..A l’appréciation aussi des Producteurs intéressés par un projet de film :  dans le script  les personnages  sont tous d’origine différente, mais il est évident qu’on pourrait très bien changer la donne en fonction des acteurs pressentis et ainsi jouer sur le microcosme des communautés et des mafias traditionnelles de la ville de New-York, en l’occurrence : italienne, irlandaise, juive, chinoise, russe, etc….

L’histoire se composera également, comme dans les films cultes  de Kurozawa et de Sturges,en 4 parties :

-l’intimidation avant le racket-  Le recrutement de la bande autour du héros et leur mobilisation-  La confrontation entre les 2 clans-  Le dénouement.

Copyright  USA

SACD  Rue Ballu