SARA LA KHAZARI

Pièce de théâtre musicale

Soeur Sara, religieuse chrétienne d’origine khazare, non voyante de son état, est l’héroïne de cette pièce.

Sous son voile, elle fera émerger du passé cette particularité juive singulière que fut cette nation khazar que l’histoire avait fait tomber dans l’oubli.

Pour avoir affirmé que la Sainte Vierge Marie lui est apparue alors qu’elle était témoin d’un pogrom, elle fut alors accusée de blasphème et d’hérésie (+)

Ses allégations à propos de la Sainte Mère  seront  rapportées au Saint Synode ». Elle sera alors traduite devant un Tribunal présidé par un Juge et trois accusateurs et livrée à leur pouvoir spirituel.

« Sous la croix du Christ j’ai compris le sort de mon peuple… » prononça -t-elle- à l’un de ses accusateurs.

Condamnée  à la fin par l’Eglise,  elle fut dépouillée de son voile.

Comme ses ancêtres khazars qui avaient épousé la foi du judaïsme ,et malgré son infirmité, telle une Jeanne d’arc guidée par des voix, Soeur Sara va retrouver le mystère de l’élection du peuple juif.

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Notes :
En Russie, dans la tradition, la culture et la religion, on retrouvait toujours une tendance à privilégier l’imaginaire et l’interprétation des rêves sur la raison et la logique et à expliquer les malheurs et les fatalité par des forces étrangères occultes ou venues de l’au-delà.

Durant la 19^ème siècle, la haute société, ainsi que certains membres de l’autorité religieuse orthodoxe n’y échappèrent pas en connaissant une crise aiguë de mysticisme.Même les Tsars sombrèrent dans l’exaltation religieuse, pratiquant le spiritisme, la divination et l’astrologie.Mages, médiums, chamans et devins demeurèrent et logèrent à la Cour Impériale, ainsi qu’ au sein même de l’Eglise.

Dans la dynastie russe conduite par les Romanov durant des siècles, depuis Pierre Le Grand en 1672 et jusqu’à Nicolas II destitué en 1917, tous les Tsars avaient regardé d’un œil bienveillant et avec presque toujours la complicité des ecclésiastiques, férocement antisémites, les mouvements visant à l’élimination des juifs (Pogroms).

Ceux-ci furent honnis, persécutés, traqués et massacrés comme des bêtes … Faisant alors émerger une conscience, qui elle, évoluera jusqu’à la naissance du sionisme .